anémophile

[Botanique]
Se dit des plantes dont le pollen est entraîné par le vent.

Source wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/An%C3%A9mophilie

L’anémophilie, appelée aussi fécondation anémophile ou anémogamie, est un mode de pollinisation dans lequel les gamètes mâles et femelles des végétaux se rencontrent transportés par le vent.
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La méthode la plus simple, mais la moins efficace, consiste à produire des quantités massives de pollen afin que le vent les transporte à bon port, La plante dépense ainsi beaucoup d’énergie à produire du pollen ; en revanche, elle n’a pas besoin de façonner des structures complexes pour attirer des pollinisateurs comme des fleurs colorées, du nectar ou des parfums odorants. Dans ce type de pollinisation, le pollen peut aussi être plus léger ou avoir des ballonnets d’air. Aussi les stigmates tels celui du chêne, du saule, du pin réceptionnent facilement le pollen par un stigmate long et plumeux. Une autre méthode consiste à modifier la texture pollinique lorsque la pollinisation entomophile a échoué. Cette anémogamie tardive « de secours » prend alors le relais. Ou alors, certaines plantes utilisent un système mixte anémophile et entomophile: les chatons de saules ont la structure d’une fleur anémogame, mais produisent également du nectar1.

Cette reproduction à l’inverse de l’entomophile (pollinisation par les insectes) peut avoir un effet allergisant. En effet, dans le cadre d’une pollinisation effectuée par le vent, le pollen transporté dans l’air peut irriter les yeux ou encore le nez des individus5.

Parmi les formes d’adaptation des plantes à ce mode de reproduction, on en relever qui touchent au moment de la floraison, à la position, au nombre et à la forme des fleurs.

La quantité de pollen produite est très importante, car les chances pour un grain de pollen d’arriver sur une fleur femelle de la même espèce sont très faibles. Une estimation donne 50’000 grains de pollen par jour pour un seul épillet de seigle, et 4 millions pour un chaton de noisetier. La distance joue un rôle important dans la pollinisation par le vent. Les chances de pollinisation diminue lorsque la distance augmente. Une distance de pollinisation efficace est réduite à quelques mètres seulement pour les plantes herbacées, et à quelques dizaines de mètres pour les arbres élevés. Cela explique également que les plantes anémophiles se retrouvent en peuplement denses, prairies de graminées et forêts d’arbres1.