L’hydroxytyrosol est un composé phénolique aux propriétés antioxydantes. Ce serait l’un des antioxydants les plus efficaces après l’acide gallique. On le trouve naturellement dans les feuilles d’olivier, qu’on utilise à des fins thérapeutiques en vertu de ses propriétés antibiotiques (antiprolifératives et anti-inflammatoires) et d’adjuvant immunologique, mais aussi dans l’huile d’olive sous forme d’oleuropéine, son ester avec l’acide élénolique, ainsi que sous forme libre après dégradation. L’oleuropéine donne son goût amer à l’huile d’olive vierge extra.
Les olives, leur pulpe et les feuilles d’olivier contiennent davantage d’hydroxytyrosol que l’huile d’olive elle-même, à partir desquelles on extrait l’hydroxytyrosol.
L’hydroxytyrosol est présente également dans le vin.
L’olive est riche en hydroxytyrosol : 55 mg (olive verte) à 65 mg/100 g (olive noire). Il y en a des quantités plus faibles dans l’huile d’olive (0,70 à 0,80 mg/100 g) et dans le vin rouge ou rosé (0,50 à 0,60 mg/100 mL).
L’hydroxytyrosol pur est un liquide incolore et inodore.
Elle est transformée en un métabolite : le 3-O-méthyl-hydroxytyrosol ou alcool homovanillique.
Des études -pour l’instant expérimentales- ont montré que l’hydroxytyrosol et ses produits de dégradation ont des effets anti-inflammatoires; ils fluidifient le sang et pourraient prévenir l’athérosclérose. L’hydroxytyrosol a aussi des effets anti-cancer. Ces résultats confirment les bénéfices de trois composantes du régime méditerranéen : le vin rouge, l’olive et l’huile d’olive. Ils pourraient agir en synergie, en augmentant la quantité d’alcool homovanillique.
[sources: la définition wikipedia, Vin, olives et huile d’olive apportent une molécule bénéfique pour le coeur et la longévité]